Nous avons un cycliste professionnel chez Attineos Paris, il s’agit de Cyrille Ferré. Nous lui avons posé quelques questions sur son périple qui est digne d’un exploit sportif de haut niveau !
Comment t’est venu l’idée ? Et pourquoi ?
Le week-end, depuis des années, je fais régulièrement 1 à 2h de balade à vélo dans la campagne près de chez moi. Je suis arrivé à un moment de ma vie où j’ai ressenti le besoin de prendre du recul, casser le rythme quotidien, faire une sorte d’introspection et je me suis dit que le voyage à vélo en solo s’y prêtait bien (un peu comme faire Saint-Jacques de Compostelle).
Qu’est ce qui t’a poussé à réaliser ce challenge sportif ?
Je suis assez admiratif des exploits sportifs réalisés par tout un tas de personnes à travers le monde : traversée d’océans, ascension de sommets de plus de 6 km, périples à pied ou à vélo sur de longues distances, …
Mon périple est un défi modeste par rapport à ceux que beaucoup de personnes ont relevé mais chacun peut trouver un challenge à sa mesure.
Combien de temps a duré ton périple ?
Mon voyage a duré environ 3 semaines.
Ne sachant pas quelle distance j’allais parcourir au quotidien, je n’ai pris que le billet aller et la 1ère nuit de camping à côté de Roscoff en Bretagne.
Quel a été ton parcours et tes étapes ? Ainsi que le nombre de km ?
J’ai suivi le tracé de la Vélodyssée en pédalant de Roscoff à Hendaye proche de la frontière espagnole.
J’ai parcouru ~1 430 km en pédalant pendant ~100h.
As-tu eu des difficultés ?
Le principal challenge a été pour moi de faire avancer mon vélo, relativement lourd avec ses bagages/accessoires (~48 kg). J’ai dû à de nombreuses reprises descendre et pousser mon vélo pour franchir des montées.
1ère difficulté : pédaler une journée avec le vent de face (¾ face) est usant.
2ème difficulté : la chaleur.
Quel impact cette aventure à vélo a-t-elle eu sur toi ? Et quels en sont les moments les plus marquants ?
Le voyage à vélo est une expérience incroyable, marquée par une profonde liberté. Mes jambes ont souffert au début, mais se sont adaptées à l’effort quotidien, et les descentes étaient particulièrement exaltantes.
J’ai rencontré des gens fascinants intéressés par mon périple. Ce voyage m’a offert des paysages exceptionnels et des rencontres inoubliables, révélant un goût pour le voyage à vélo à long terme. Il a aussi éveillé des ressources mentales et physiques insoupçonnées, renforçant mon désir de parcourir le monde à vélo. J’ai eu de la chance, pas de crevaisons et seulement quelques jours de pluie.
De retour en France, j’ai même acheté un vélo électrique pour faire mon trajet au bureau 😉